Support pour tâter les pouls

Les supports en forme d’oreiller miniature sont l’un des instruments indispensables des médecins et thérapeutes de la médecine traditionnelle chinoise. Ces derniers se servent, en effet, de quatre méthodes d’examens pour établir un diagnostic : la vue, l’ouïe, la parole (le questionnement) et le toucher qui consiste à palper le corps du patient et à tâter les pouls. Pour procéder à ce dernier examen, il convient de surélever le poignet grâce au coussin de prise de pouls (màizhěn 脉枕), qui peut être constitué de toutes sortes de matériaux.

Celui du musée, formé de plaques d’argiles assemblées à la barbotine, est revêtu, à l’exception de la base plate, d’une couverte blanche, pauvre en alumine et opacifiée à l’oxyde de phosphore. Ce dernier est responsable de la couleur mousse très douce des touches d’oxyde de cuivre déposées au pinceau.

Ce décor abstrait, aux motifs dénués de contours (mògǔ 没骨), pourrait s’inscrire dans la vogue d’un certain exotisme, ici iranien ou indien.

Cartel :

Support pour tâter les pouls
Fin de la dynastie Tang (618-907) – dynastie Chu (907 ou 927-951), début du Xe siècle Chine, fours de Changsha (Hunan)
Grès à couverte opaque, décor peint à l’oxyde de cuivre
H.7,8 cm x L.13 cm x P.9,7 cm
M.C. 9523

Don de la Société des Amis du musée Cernuschi, en association avec Patrice Vergé, 1976

Crédit photo :

© Paris Musées / Musée Cernuschi

Support pour prendre le pouls (Nom d’usage), 900, glaçure transparente à taches vertes. Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris.

Support pour prendre le pouls (Nom d’usage), 900, glaçure transparente à taches vertes. Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris.

Support pour prendre le pouls (Nom d’usage), 900, glaçure transparente à taches vertes. Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris.

 

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