L’EMPIRE DE L’ENCRE, CALLIGRAPHIES CONTEMPORAINES JAPONAISES
L’Empire de l’encre, calligraphies contemporaines japonaises, du 21 octobre 2015 au 11 janvier 2016 au MNAAG.
Le musée national des arts asiatiques – Guimet et la fondation Mainichi Shodokai s’associent dans cette troisième édition pour présenter à un large public l’« art de l’encre » et du papier « vivant ».
L’exposition L’empire de l’encre, calligraphies contemporaines japonaises, accueille les nouvelles créations de calligraphie contemporaine japonaise de la fondation Mainichi Shodokai, réalisées spécifiquement pour cette occasion. Pour la première fois seront mises en regard les oeuvres, conservées dans les collections nationales françaises, de quelques artistes européens influencés par la calligraphie japonaise dont Henri Michaux et Brion Gysin. Héritier de la calligraphie chinoise introduite au Japon au Ve siècle, le Shodo (voie calligraphique) est considéré comme l’un des plus prestigieux arts visuels. Il occupe une place fondamentale dans l’histoire de l’art du Japon, où la peinture, fille de la calligraphie, exige la même maîtrise du trait et exalte l’espace.
Discipline rigoureuse du corps, mariage du papier et de l’encre plus ou moins diluée, la calligraphie japonaise nous apparaît paradoxalement comme un art de l’instant, où le geste ne laisse place à aucune hésitation, aucun repentir n’est permis. Ce geste doit donc être assuré, le trait unique ; l’harmonie résultant de la maîtrise de ces deux éléments. La sérénité doit conduire le pinceau, traduisant l’inconscient le plus profond, en lien avec les sens et les émotions du Maître. Voilà qui intègre la calligraphie dans la quête d’une voie. Elle est considérée comme le septième art martial : le geste ressemblant au jaillissement libre et immédiat du sabre, ou encore à la liberté de la flèche tirée sans effort.
Dans le cadre de l’exposition, des maîtres calligraphes de la Mainichi Shodokai feront des démonstrations publiques de leur art et animeront des ateliers de calligraphie, à destination de tous les publics.
Sous le haut patronage de l’Ambassade du Japon en France