Splendeurs des courtisanes Japon

Japon, peintures ukiyo-e du musée Idemitsu

du 19 septembre au 9 novembre 2008
et du 18 novembre au 4 janvier 2009


Jeune femme s’habillant,
Kitagawa Utamaro (1753-1806)

Sens du jeu et goût de la poésie, hédonisme mêlé de distanciation, les valeurs de l’Ukiyo-e imprègnent encore le Japon urbain moderne.

Le Musée Idemitsu, à Tôkyô, possède l’une des collections les plus riches et les plus belles du Japon dans le domaine de la peinture ukiyo-e. L’exposition qui se tiendra au musée Cernuschi du 19 septembre 2008 au 4 janvier 2009, présentera un choix de 112 peintures (rouleaux suspendus ou kakemono, paravents, et rouleaux en longueur ou e-maki) réalisées par les plus grands artistes de cette école. Elle retracera en particulier l’histoire de cette peinture depuis la peinture de mœurs ou fuzokuga, au XVIIe siècle, jusqu’aux grands maîtres des XVIIIe et XIXe siècle. Pour des raisons de conservation, les œuvres seront présentées par roulement en deux temps sur une durée de trois mois.

Apparue à la fin du XVIIe siècle, l’école de l’Ukiyo-e ou « peinture du monde flottant » s’est épanouie jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cette école est liée au développement des grandes métropoles japonaises, Kyôto, Osaka et surtout Edo (Tôkyô), capitale shogunale. Elle a connu à partir de la fin du XIXe siècle une gloire internationale, en raison notamment de la vogue et de la diffusion des estampes japonaises en Occident, ou encore des livres illustrés. Mais les peintures de ces artistes sont souvent beaucoup moins connues.

L’école Ukiyo-e a compté quelques uns des plus grands artistes de la peinture japonaise, au nombre desquels Kaigetsudô Ando (?-1743), Suzuki Harunobu (1724 – 1770), et bien sûr Kitagawa Utamaro (1753-1806), KatsushikaHokusai (1760-1849) et Andô Hiroshige(1797-1858). Leurs thèmes sont la vie moderne, Edo, ses théâtres kabuki et ses quartiers de plaisir où se côtoient nobles et bourgeois fortunés. L’Ukiyo-e prend pour sujet de prédilection les jolies femmes, notamment les courtisanes de Shin-Yoshiwara, le quartier des plaisirs à Edo. Présentées sous un jour idéalisé, les «beautés» des maisons vertes incarnent le goût du luxe et de l’apparat qui caractérise la population urbaine aisée de la période d’Edo (1615-1867).

dossier de presse exposition Splendeurs des Courtisanes (PDF)

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