Daimyio, Seigneurs de la guerre au japon

Du 15 février au 13 mai 2018

Le Musée national des arts asiatiques – Guimet et le Palais de Tokyo, réunissent dans le cadre d’un partenariat inédit, un ensemble exceptionnel d’armures et d’attributs de daimyo, ces puissants gouverneurs qui régnaient au Japon entre le XIIe et le XIXe siècle.

Au musée national des arts asiatiques – Guimet

La classe des Daimyos joue un rôle essentiel dans l’histoire japonaise dans la deuxième moitié de la période féodale (du XVe au XIXe siècle). L’exposition du musée réunira pour la première fois un ensemble exceptionnel issu des collections françaises, privées et publiques. Au total, trente-trois armures ainsi que de somptueux ornements associés à l’imaginaire guerrier japonais : casques, armes, textiles…

Organisée sur deux sites – l’hôtel d’Heidelbach et la rotonde du quatrième étage du musée principal – cette spectaculaire exposition dévoilera en deux grands chapitres des pièces magistrales, expression du pouvoir et de la toute puissance du guerrier, chaque espace devenant pour un temps des lieux d’animation.
Armures et ornements – dont beaucoup seront présentés pour la première fois  -, nous plongeront dans la fascination d’une fresque historique militaire, jouant les atours du pouvoir et la notoriété des grands feudataires japonais. En écho à cet univers guerrier singulier,  propre à l’impermanence du monde flottant, l’installation au palais de Tokyo de George Henri Longly, artiste britannique, parachèvera le parcours en semant le trouble dans l’espace et la perception.

Au Palais de Tokyo

George Henry Longly déploie autour de ces chefs-d’oeuvre rarement exposés une installation inédite intitulée « Le corps analogue ».

George Henry Longly conçoit une expérience sensorielle et troublante sur une vaste arène habitée par huit armures de daimyo, par des bannières et par des fourreaux de lances en poils d’ours. L’artiste britannique pose un regard contemporain sur ces objets historiques qui dialoguent avec une installation mêlant sculpture, vidéo et son. Les armures, véritables chefs-d’oeuvre de technologie, entrent en résonnance avec des robots de recherche sous-marine explorant les abysses. De la peau à l’armure, de l’exosquelette à l’extension artificielle du corps, les oeuvres de George Henry Longly et les attributs de daimyo se rencontrent à travers le prisme de l’histoire, de la science et de la phénoménologie.
Attentif aux systèmes de présentation, qu’ils soient muséologiques, scéniques ou marchands, George Henry Longly conçoit au Palais de Tokyo un environnement mouvant qui se dérobe et se mue à mesure de son appréhension. L’artiste convoque pour ce projet la culture populaire, l’inconscient collectif et s’inspire d’une matière synthétique imitant le tissu cellulaire du corps humain. Prenant la forme de membres ou de torses, ce matériau envoyé en dehors de l’atmosphère permet de mesurer l’intensité des radiations auxquelles le corps serait soumis dans l’espace. De la même manière, « Le corps analogue » expose le visiteur à des distorsions et à des oscillations qui modifient constamment la perception de l’espace, des oeuvres et des objets japonais.

0

Saisir un texte et appuyer sur Entrée pour rechercher